Les grandes entreprises, notamment, ont un impact environnemental assez lourd. Heureusement, il est bien possible de limiter son impact et de protéger la planète en limitant l’ampleur (à notre échelle) du réchauffement climatique. La pollution numérique doit être limitée et il existe des actions réalisables pour amoindrir notre empreinte environnementale. Explications.

Bilan du numérique sur l’impact environnemental

Le numérique impact grandement la planète ; il consomme environ 10% de l’électricité mondiale (source Greenpeace). Il surpasse même la consommation annuelle de pays comme la Russie, le Japon ou encore l’Inde.

Il nécessite autant d’électricité car le numérique a besoin de serveurs, d’ordinateurs, de téléphones, de réseaux, de câbles, d’espaces de stockage de données… Faire une recherche internet ou envoyer un mail nécessite déjà un bon nombre de ressources énergétiques

Concrètement lorsqu’on fait une recherche sur le web, la requête est envoyée dans un datacenter (celui du moteur de recherche, Google, Bing, Yahoo !…), qui demande de l’énergie. Puis on affine notre recherche, un autre datacenter est consulté. On clique ensuite sur un résultat où un autre datacenter (celui de l’hébergeur du site) est consulté. Ces manipulations consomment des ressources énergétiques aux quatre coins du monde.

Quels sont les plus gros consommateurs d’énergie dans le numérique ?

Comme vu précédemment, les datacenters sont très énergivores. Il en existe plus de 4500 dans le monde présents dans 123 pays.

Ce sont des bâtiments qui stockent les données du web et abritent des millions de serveurs. Ils ont besoin d’être refroidis et cela consomme aussi de l’énergie (entre 40 et 55% de leur énergie). On pourrait alors envisager de délocaliser les datacenters dans des pays froids pour limiter cette consommation ou d’utiliser des énergies renouvelables comme l’éolien ou l’hydraulique.

Autre grand consommateur d’énergie : le streaming. Il représente 60% des données consommées sur le web. Pour vous faire une idée, une heure de streaming vidéo représente une consommation journalière de deux réfrigérateurs.

Utiliser son smartphone pour diminuer son impact écologique

Le smartphone est de plus en plus utilisé pour faire des recherches web. Et ce n’est pas plus mal puisque le téléphone consomme 15 fois moins qu’un PC portable. Selon l’ADEME, un ordinateur portable consomme entre 30 à 1000 kWh par année, tandis qu’un téléphone consomme seulement entre 2 à 7 kWh par an ! La tablette est aussi peu énergivore : entre 5 à 15 kWh par an. Pour ce qui est de la consommation électrique, un smartphone générera fortement une baisse. Cela dit, les composés de ce type de téléphone sont très peu « green-friendly » : batteries, écrans, cartes électroniques… sont des composants assez décriés, pas toujours bien recyclés.

Si vous avez une recherche web à faire, privilégiez quand même votre smartphone… vous l’avez acheté, il est là, autant l’utiliser et affaiblir votre impact environnemental ?

Que faire pour limiter son impact dans le marketing digital ?

Vous connaissez les conséquences du réchauffement climatique, de la consommation énergétique du numérique. Maintenant, comment faire pour consommer plus propre et réduire son impact environnemental ?

– Adapter son utilisation : éteignez votre ordinateur le soir, baissez la luminosité de l’écran, utilisez un fond d’écran fixe

– Gérer ses e-mails : supprimez les newsletters qui ne vous intéressent pas, réduisez le nombre de destinataires par mail, envoyez des mails moins lourds, supprimez les pièces joints inutiles

– Améliorer sa navigation web : utilisez des moteurs de recherche comme Ecosia, ou Chrome moins énergivore, gardez les onglets que vous utilisez réellement pour ne pas obstruer le flux de données et polluer, gardez des favoris (pas de recherche internet à faire!)

 

Pour votre site web, voici aussi quelques astuces à suivre :

– Oublier le Flash : pas essentiel pour le SEO et c’est un vrai gouffre énergétique

– Repenser à l’e-mailing : optimiser les campagnes, n’envoyez qu’à des personnes jugées « essentielles » pour votre campagne

– Réduire la taille des fichiers présents sur le site : PDF, documents à télécharger, plaquettes…

– Supprimer les vidéos automatiques : le lancement d’une vidéo a un impact environnemental élevé

Vous avez les clés pour faire du mieux que vous puissiez sur votre site internet mais aussi dans vos recherches web personnelles, alors n’hésitez pas !